Callac - Argoat : La communauté de communes .
PATRIMOINE ET CULTURE
Le nom de Callac (en breton, Kallag : lieu où l’on trouve des rochers) est un palindrome : il peut se lire dans les deux sens. Son site est occupé depuis l’époque gallo-romaine : il se trouve sur la route de Vorgium (Carhaix) à Tréguier. Au XIIè siècle, les sires de Plusquellec y érigèrent un château-fort ; investi par les Anglais lors des guerres de succession, il eut à subir les assauts de Du Guesclin en 1363 ; il fut rasé en 1619 par décision de Richelieu. Callac connut aussi la révolte paysanne des Bonnets Rouges, la Chouannerie et, plus près de nous, la guerre de 1939-1945 où nombre de Callacois prirent part à la Résistance.
L’église Saint-Laurent date de la fin du XIXè siècle et abrite un original chemin de croix, œuvre d’une artiste brestoise, Melle Cras.
A huit cents mètres du centre, les ruines de l’église de Botmel, un clocher-mur et trois des arcades de la nef, s’élèvent dans un cadre verdoyant .
Sur la route de Botmel, à gauche, la chapelle Sainte-Barbe se blottit dans le vallon de Pont ar Vaux. Elle date du XVIè siècle.
La chapelle de Saint Pierre de l’Isle , du XVIè siècle, possède encore quelques sablières : animaux, musiciens…
Dans tout le canton on peut voir un grand nombre d’églises et chapelles ravissantes, de fontaines sacrées aux pouvoirs mystérieux :
L’église Notre-Dame de Bulat est l’un des monuments les plus originaux que compte la Renaissance bretonne : elle est pourvue d’une flèche de 66 mètres de haut, la plus haute des Côtes d’Armor ; 139 marches permettent d’accéder en haut de la tour et de contempler un magnifique paysage : on peut voir de là-haut les chapelles et les fontaines sacrées de Bulat.
L’intérieur comme l’extérieur regorgent de richesses : un jeune et beau breton portant un lutrin, ou, sur un des contreforts extérieurs, l’Ankou (la Mort) brandit en hurlant un tibia .
A Calanhel, la fontaine proche de la chapelle Saint-Maur guérit des rhumatismes : il suffit de s’y plonger !
A Carnoët, la chapelle Saint-Gildas date du XVIè siècle : en faisant le tour de l’édifice, on peut remarquer de curieuses gargouilles…
L’église Saint-Jean-Baptiste de Plourac’h est surnommée “la cathédrale de l’Argoat”: elle a été construite à la fin du XIVè siècle par le chambellan du duc François II (père d’Anne de Bretagne). A l’intérieur, un remarquable mobilier ; à l’extérieur, de belles sculptures.
La seigneurie de Plusquellec est l’une des plus anciennes de l’évêché de Cornouaille. Là encore, une belle église.
A trois kilomètres du bourg de Saint-Servais, la petite église de Burthulet s’élève sur un site venté : on prétend que « le diable est mort de froid à Burthulet même s’il s’abritait derrière des fougères… »
Au village de Kerhamon, en Duault, une stèle commémore les combats de la Résistance.
Dans tout le canton, on peut voir aussi les vestiges de la Préhistoire : tumulus, allées couvertes comme celle de Toul en Urs (le trou de l’ours) à Duault ou celle de Kernescop à Lohuec.
La chaire des Druides, à Kerohou en Maël-Pestivien, dans un lieu empreint d’une mystérieuse atmosphère, rappelle d’ancestrales pratiques : on peut distinguer sur l’une des roches la forme d’une tête, d’un corps et des jambes… Certains prétendent même qu’on y faisait des … sacrifices humains.
ART DE VIVRE
Ce territoire est considéré comme le château d’eau de la Bretagne : l’Argoat voit ainsi naître de nombreuses rivières comme l’Aulne, près de Lohuec, où l’on peut visiter le moulin Quélen (il a été construit sur un domaine appartenant au Marquis de Lafayette). Il a été rénové à l’identique durant les années 1990. Le Léguer coule vers la Manche, le Blavet vers l’Atlantique.
A Saint-Nicodème, les gorges du Corong permettent une promenade enchanteresse : un sentier suit la rivière qui disparaît sous un entassement prodigieux de rochers granitiques ; on peut y voir des loutres. Non loin, les landes de Menez Guellec à Locarn , une zone protégée de 350 hectares. Dans ce petit village, une riche Maison du Patrimoine.
A Bulat-Pestivien, la Maison du granite et le Musée du Manoir Breton méritent aussi une visite.
Callac est classée « Station verte de vacances » : son lac de la Verte Vallée permet de magnifiques promenades sur un sentier botanique : chaque espèce végétale est étiquetée en français et en breton. On peut aussi pêcher dans le lac .
Ceux qui aiment les animaux s’intéresseront à l’histoire du cheval Naous : ses qualités d’étalon lui ont valu une statue du sculpteur Guyot près de la mairie !
Callac est aussi la capitale de l’épagneul breton : elle recèle de nombreux élevages qui proposent visites et séances de dressage, une « Maison de l’Epagneul Breton » qui rassemble des documents, photos, vidéos…pour mieux connaître ce fidèle compagnon de l’homme.
Dans ce canton, on aime aussi rire et chanter : Callac possède une troupe de théâtre en breton, Strollad-Kallag. Les chanteurs du canton sont célèbres : les frères Morvan, Anne Auffret, Annie Ebrel…On peut danser sur leurs chansons dans les nombreux festou-noz de la région.
On peut lire aussi avec bonheur Les légendes de la mort d’Anatole Le Braz, les nombreux livres du Docteur Rébillé dont Le diable est mort à Burthulet, et les célèbres bandes dessinées d’Alain Goutal et de Lidwine qui habitent dans le canton.
CALLAC DE BRETAGNE
Syndicat d’initiative : Place du 9 Avril 1944.
02 96 45 59 34
Hors saison : 02 96 45 89 99
Mairie : place de la mairie – 22160.
Plus d'info sur le site de la communauté de communes : www.callac-argoat.fr
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